BRD dans « Le Dauphiné Entreprises » …
Bernard Royal Dauphiné se dote d’un nouvel atelier de découpe
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À la faveur d’un investissement de 10 millions d’euros, Bernard Royal Dauphiné, le spécialiste de la découpe de volailles, va presque doubler la capacité de production de son site de Grâne tout en améliorant les conditions de travail de ses salariés.
Bon an mal an, Bernard Royal Dauphiné (BRD), atelier de découpe de volailles qu’il vend notamment sous la marque Royal Bernard, investit régulièrement dans ses sites de Grâne et de Pizançon. Telle est la volonté de la maison mère, le groupe nantais Gastronome. Mais cette année, avec 10 millions d’euros investis sur le seul site de Grâne, c’est un sacré coup d’accélérateur qui est mis.
« Cet investissement se justifie pour affronter les 10 prochaines années », plaide Jean-Luc Alnet, directeur général de BRD. Un nouvel atelier de découpe va être construit. Il couvrira une surface de 2 500 m². En plus de permettre la découpe de 300 000 poulets contre 180 000 aujourd’hui, il contribuera à améliorer les conditions de travail des salariés. « Nos métiers sont très durs. Donc, avec ce nouveau bâtiment, on va travailler sur l’ergonomie des postes et la pénibilité. »
Car il faudra aussi que Val Soleil, la coopérative partenaire de Bernard Royal Dauphiné, trouve de nouveaux éleveurs. « Il faudra en recruter une trentaine », avance Jean-Luc Alnet, qui met un point d’honneur à ne traiter qu’avec des éleveurs de la Drôme. Mais il est confiant.
Le secteur est porteur en effet. « Il y a une demande très forte de volailles. C’est une viande blanche et saine, qui convient à toutes les communautés et qui est financièrement accessible. » Un chiffre en donne la mesure. Couvrant une zone de chalandise qui va de Lyon à Perpignan en passant par Monaco, BRD a, « de mi-avril à mi-septembre, un potentiel de 20 millions de consommateurs », signale Jean-Luc Alnet.
Leader du marché du poulet pour le Sud-Est, l’entreprise a donc encore de belles perspectives de développement avec ses volailles 100 % drômoises. « Ce circuit court nous garantit la traçabilité de chacune de nos volailles. »
Des investissement aussi sur le site de Pizançon
Bernard Royal Dauphiné va investir également sur son site de Pizançon. Jean-Luc Alnet avance une fourchette entre 600 000 euros et un million d’euros. « Nous investissons régulièrement, car notre métier évolue en permanence. »
Dédié à la dinde, le site de Pizançon en découpe quelque 16 000 par semaine. Et en prépare aussi. Parce qu’il y a plus de viande, la dinde se prête mieux à l’élaboration de plats à base viande que BRD propose aussi halal : tomates farcies, cordons-bleus…
Le site de Pizançon abrite en outre le service recherche & développement, soit deux collaborateurs dédiés à la conception de nouvelles recettes et de nouveaux concepts.
« Grâce à nos deux sites, nous avons deux métiers différents qui permettent à Bernard Royal Dauphiné d’avoir une gamme étendue de produits. »
À 80 % ceux-ci sont commercialisés en GMS (grandes et moyennes surfaces) et à 20 % dans la restauration hors domicile (RHD), sous ses marques propres (Royal Country, Royal Bernard, en label rouge Duc des Près et Maistre Bernard) ou sous la marque des distributeurs.
Article de Marie-Noëlle CACHERAT
http://www.ledauphine.com/drome/2017/03/07/bernard-royal-dauphine-en-voie-d-extension
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